En bref
- Votre avenir financier ne repose que sur vous
- Le risque invalidité est votre priorité absolue
- Vous êtes un contribuable particulièrement apprécié par le fisc avec peu de déductions possibles
- A votre retraite, vous ne pourrez compter que sur votre épargne personnelle et vos cotisations à l’AVS et au 2e pilier
Les questions à se poser
- Est-ce que vous connaissez exactement les prestations versées en cas d’invalidité et à votre retraite ?
- Vivant seul(e), vous êtes particulièrement imposé. Comment pouvez-vous optimiser votre situation fiscale ?
- A votre retraite, vous ne pourrez compter que sur votre épargne et vos rentes AVS et 2e pilier. Sera-ce suffisant ?
Les enjeux quand on vit seul (e)
Votre situation : Vous êtes célibataire par choix ou dans l’attente de rencontrer l’âme sœur. Vous avez peut-être un ami ou une amie proche, mais vous ne vivez pas ensemble au même domicile. Vous êtes salarié(e) et cotisez au 2e pilier.
Les choses pour vous sont limpides. Vous ne dépendez que de vous : Vous êtes libre et sans obligation à l’égard de tiers, c’est le versant positif. Mais d’un autre côté, vous êtes seul pour faire face aux aléas de la vie comme l’invalidité et ne pourrez compter que sur vos rentes et votre épargne pour la retraite.
Ce qui est primordial pour vous
Il convient de faire le point sur vos couvertures et les prestations versées en cas d’invalidité et ce que vous toucherez à votre retraite. L’AVS, l’AI et le 2e pilier servent des prestations. A combien s’élèveront-elles exactement ?
En vivant seul, trois éléments sont importants :
Le risque invalidité : C’est la priorité absolue. Les deux premières années, vous toucherez normalement 80% de votre salaire. Ensuite, en cas d’invalidité par accident, vous serez très bien couvert grâce à l’AI et à la LAA de votre employeur (généralement 90% de votre salaire AVS). Cependant en cas d’invalidité par maladie, les rentes d’invalidité de l’AI et du 2e pilier couvrent environ le 50% de votre revenu antérieur (si l’employeur a une prévoyance professionnelle minimum). Le risque maladie est votre problème N°1.
La fiscalité : N’ayant pas de charges de famille, vos déductions sont réduites aux frais professionnels principalement et vous êtes taxé(e) à un taux plein. Pour le fisc, vous êtes le contribuable idéal.
La retraite : Vous ne pourrez que compter sur votre propre épargne personnelle et vos rentes. Avec un revenu moyen et un 2e pilier basique, vous ne toucherez qu’environ le 60% de votre revenu antérieur.
Ce que vous pouvez faire
Principalement, faire un 3e pilier lié qui vous permettra de déduire fiscalement la prime.
Bancaire ou assurance ?
Le 3a bancaire n’offre aucune prestation de risque. Couvrir le décès n’est pas votre priorité. Votre risque principal est l’invalidité par maladie. Il faut donc connaître exactement quelles seront les prestations prévues en cas d’invalidité maladie venant de l’AI et de votre 2e pilier. Ensuite vous les comparez avec votre budget nécessaire pour vivre.
S’il y a une lacune et c’est probablement le cas, je préconise un 3e pilier lié assurance avec un capital décès minimum ou à zéro si c’est possible et avec une rente d’invalidité qui démarre après 2 ans.
Autre solution : faire un compte 3a bancaire pour l’épargne et une assurance de risque pur invalidité 3a en complément. Peu de compagnies offre cette couverture en tarif principal. Cela signifie qu’il est généralement une option à l’assurance décès.