En bref
- Un décès prématurité peut chambouler l’avenir économique de vos proches
- Il existe diverses assurances pour couvrir le décès : capital constant, capital décroissant et rente de survivant
Les questions à se poser
- Etes-vous au clair sur ce qu’ils toucheront de l’AVS et du 2e pilier /LAA ?
- Ne voyez-vous pas des lacunes, selon votre situation personnelle ?
Les situations où une assurance décès peut être utile voir nécessaire
Envisager les conséquences de son décès n’est jamais une chose agréable ni facile. Mais certaines situations de vie peuvent entraîner un besoin de couvertures supplémentaires en cas de votre décès.
Un conjoint marié avec enfants : Le conjoint survivant peut attendre des rentes de l’AVS et du 2e pilier s’il était salarié. Il est assez rare que le 2e pilier prévoie un capital décès, sauf si l’employeur en a décidé. Un capital décès peut être bienvenu pour faire face aux premiers frais et offrir une sécurité supplémentaire pour l’avenir.
Un concubin : Le concubin survivant peut être pris en compte dans le 2e pilier mais sous des conditions exigeantes. Il n’est pas pris en compte dans l’AVS ni la LAA (assurance-accidents). Sa situation après le décès peut être vraiment délicate. Une assurance décès croisée sur chaque concubin est une solution efficiente et peu chère.
Un indépendant : si l’indépendant décédé n’a rien fait de plus que s’affilier à l’AVS, ses proches (conjoints, concubins, enfants) auront un avenir financier plus que problématique. L’AVS peut intervenir avec une rente de conjoint marié et d’orphelins, mais rien pour le concubin. Il est urgent de faire une couverture en cas de décès.
Un futur propriétaire : la banque selon le montant de l’hypothèque et le revenu peut exiger une assurance décès pour la couvrir en cas de décès.
Trois variantes d’assurance décès
1. Assurance en cas de décès avec capital assuré constant
En cas de décès, le montant déterminé dans le contrat et constant durant toute la durée du contrat est automatiquement versé à la personne que vous avez désignée comme bénéficiaire (3e pilier libre) ou à la clause bénéficiaire légale (3e pilier lié).
2. Assurance en cas de décès avec capital assuré décroissant
Le capital en cas de décès diminue proportionnellement d’année en année sur toute la durée du contrat. La prime est particulièrement avantageuse. Ce type d’assurance convient bien pour garantir une hypothèque avec amortissement direct, mais aussi pour les familles avec de jeunes enfants à charge.
3. Versements de rentes aux survivants
Si, après le décès de la personne assurée, une perte de gain durable doit être surmontée, c’est la rente temporaire de survivants qui représente la solution adéquate. Les versements aux bénéficiaires se font sous forme de rentes régulières jusqu’à l’expiration d’une période définie dans le contrat. Toutes les compagnies n’ont pas ce produit. Il faudra peut-être bien chercher.
Option : assurance en cas d’incapacité de gain
En incluant cette assurance complémentaire, une rente vous est octroyée en cas d’incapacité de gain par suite de maladie ou d’accident. Elle vous est versée pendant la durée de l’incapacité de gain, mais au plus tard jusqu’à l’expiration de la durée d’assurance convenue.
Possible en 3e pilier lié et libre
Ces assurances peuvent être conclues dans le cadre du 3e pilier libre (3b) ou 3e pilier lié (3a) avec avantages fiscaux.